La nécessité d'un référendum

Publié le par MRC-Oise

Le débat sur le TSCG semble prendre de l'ampleur à mesure que l'on s'approche de la rentrée politique. L'idée d'un référendum fait son chemin et occupe désormais une place centrale. 
Le référendum et la Vème République


Fondement de la politique gaullienne, mais déjà prévu dans la Constitution jacobine de l'an I, le référendum était l'outil du lien direct entre le peuple et le Président. Il légitimait l'action de ce dernier tout en contrebalançant ses pouvoirs. Le Général n'hésitant pas à y lier la question de la confiance et à mettre sa démission en jeu. Un soin que ne prendront pas ses successeurs. Depuis 1958, 10 consultations nationales ont eut lieu: La première en 1958 sur l'adoption de notre actuelle Constitution, la dernière en 2005 qui a vu le peuple français rejeter massivement le projet de constitution européenne mené par Valéry Giscard d'Estaing. Ce dernier étant d'ailleurs le seul Président de la Vème République avec Nicolas Sarkozy a n'avoir jamais entrepris la voie référendaire.

La position du MRC
L'idée d'un référendum a été initié il y a quelques semaines, l'Humanité lançant une pétition en ligne. Cette position est défendue par Debout la République, le Front de Gauche et certains membres du PS. Bien qu'ayant rappelé son opposition au traité, le MRC ne s'est pas encore prononcé sur la question. A titre personnel, je souhaite que ce référendum ait lieu. Notre mouvement s'oppose au TSCG par rejet de l'austérité et pour la défense de notre Souveraineté qui est absente de l'argumentaire du front de gauche. Nous devons donc affirmer notre positionnement original. 
Le rassemblement du 30 septembre
Jean-Luc Mélanchon, bien que non débarrassé de ses contradictions sur l'Europe, appelle à un grand rassemblement national pour un référendum. Au-delà de l'occasion pour lui de rebondir après l'échec cuisant des législatives, il s'agit d'une idée intéressante à condition qu'il puisse réunir au delà du Front de Gauche et de EELV qui sera présent par pur opportunisme. La volonté par Bruxelles et les européistes de mettre sous tutelle le budget de la Nation, avalisée par le Conseil Constitutionnel, nous met face à une situation historique. Le peuple souverain doit décider de son destin.
Mehdi Yalaoui.
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