Le retour de l’Histoire-géographie en Terminale S : une réforme qui va dans le bon sens

Nous saluons la décision du ministre de l’Education nationale Vincent Peillon de réintroduire l’enseignement obligatoire de l’Histoire-Géographie en Terminale S. Sa suppression, très contestée, avait été voulue par le ministre Luc Chatel au moment même où ce dernier critiquait le lycée français pour sa spécialisation trop précoce. Quand l’incohérence se met au service de l’incompétence...

Nous rappelons que l’école de la République a pour objectif de faire des citoyens éclairés et responsables. Enlever cette matière revenait à priver les lycéens de cette capacité d’analyse et de compréhension des processus historiques et des dynamiques territoriales. La connaissance de notre Histoire est un facteur d'unité nationale et un toit protecteur contre tous les communautarismes. 

Le bon sens de cette mesure ne doit pas nous faire oublier la réforme des programmes d'Histoire au collège reléguant  certaines de nos figures historiques à la portion congrue. Même remarque pour l'Union européenne qui est toujours évoquée sous un spectre idéalisé ("l'Europe c'est la paix"), première étape vers la pensée unique. Nous critiquons donc cette volonté sous-jacente de faire de la Nation une idée dépassée, cheval de bataille des élites mondialisées. Quels personnages historiques plus flamboyants que Robespierre, Jaurès, Clémenceau ou le Général de Gaulle? Certainement pas Jean Monnet, Jacques Delors ou Van Rompuy.

"Celui qui connaît son Histoire la fera" 


Thomas Frémond-MRC60